Myette Fauchère, s’inscrit dans la tradition du portrait africain tout en s’intéressant aux coutumes vestimentaires traditionnelles.
Dans un quartier de Bamako, au Mali, elle rencontre le directeur d’une école primaire afin d’organiser une séance de prises de vue.
Les enfants prennent la pose dans un studio de fortune, devant des textiles typiques de l’Afrique Noire. Ornés de motifs variés, imprimés – le Wax – ou incrustés dans le tissu damassé et fortement amidonné – le basin. Ces textiles représentent l’Afrique aux sensations, aux odeurs multiples.
Pour l’occasion, la consigne a été formulée aux élèves de se vêtir de leur plus bel habit.
Au Mali, chacun est attentif à la façon dont il s’habille, car il en va du respect de soi, comme de celui d’autrui. Ici, chacun possède une tenue traditionnelle : le boubou. Traditionnelle pour nous car elle est propre à l’Afrique. Cependant beaucoup la porte de façon quotidienne. Le boubou, pour l’homme comme pour la femme, est confectionné de deux pièces coupées dans un même tissu créant un ensemble.
On remarque cependant, que dans cette série de photographies argentiques noir et blanc, que tous les enfants ne sont pas habillé d’un boubou. Certains sont parés de vêtements traditionnels réalisés de façon artisanale, d’autres sont habillés de vêtements occidentaux.

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