Ces diptyques nous racontent des micro-narrations.
Escarpins, mules, sandales, baskets, tongs, ballerines, chacune d’elles nous racontent des histoires individuelles, des bribes de récits et évoquent l’usure et le temps écoulé. Mais également la possibilité d’un pas à venir.
Juxtaposées et rangées, elles nous brossent un tableau, un portrait de la société : autant de chaussures, de propriétaires pour autant d’individus qui composent ce monde.
Au cœur de cette société une forme apparaît : un corps hybride, mi-homme, mi-objet, mi-animal. Recouvert de chaussures, cette créature se fond dans le décor. À chaque pause, elle rompt la linéarité et l’immobilité du fond, défi la verticalité et l’horizontalité, créant une matière vibrante et vivante dans le décor.